« Découvrez la vallée de la Juine comme vous ne l’aviez jamais vue ! »…
Voici la promesse du Vélorail de la Juine, toute nouvelle activité proposée à Saclas, depuis tout juste 1 an !
En effet, les habitants de l’Etampois voient depuis quelque temps d’étranges engins circuler sur les anciennes voies ferrées qui ont arrêté de fonctionner dans les années 1970. Plus entretenues depuis plus de trente ans, c’est un grand Ferrovipathe de Palaiseau qui a lancé ce projet fou en 2018 voyant le beau potentiel de la vallée de la Juine.
Aujourd’hui, c’est une douzaine de vélorails qui circulent sur les bords de la Juine, sur près de 12km entre Méréville et Etampes ! On vous emmène voir à quoi ça ressemble ?!
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Un vélo sur des rails ?!
Nous n’avions aucune idée de ce à quoi pouvait ressembler un vélorail, et pour tout vous dire… ça ne ressemble en rien à un vélo ! Du vélo, il n’est emprunté que son « moteur » : pour avancer, il faudra pédaler !
L’heure du départ approche, en selle donc dans ce wagon tout vert et plutôt confortable : les vélorails sont très spacieux avec 3 “postes” pour pouvoir pédaler à l’avant pour les plus courageux, un pédalier pour les enfants, ainsi que des places assises à l’arrière pour pouvoir se reposer et contempler le paysage.
Mais pas de panique pour les moins sportifs ! Parmi les 3 trois pédaliers, il y en a un qui fonctionne avec une assistance électrique… Nous avons choisi le parcours « Evasion Nature » de 6 km entre St-Cyr-la-Rivière, notre départ, et Méréville.
En effet, le vélorail de la Juine propose deux parcours aller-retour de 2h sur 12km de rails. Le 2ème, qui va vers Etampes, est apparemment moins panoramique, plus forestier et cache des trésors historiques remarquables. Ça sera pour la prochaine fois !
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Dépaysement garanti !
La route se passe plutôt bien dans l’ensemble. L’avantage d’avoir plus de personnes que de pédaliers, c’est qu’on peut se relayer, se reposer et observer le paysage à tour de rôle. À un moment donné, alors que le chemin semble plat, nos jambes en pensent le contraire ! Un léger faux plat nous donne du fil à retordre : en prenant le pédalier sans assistance, c’est à ce moment qu’on comprend que finalement l’assistance électrique n’est pas si mal que ça !
Sur ce parcours, les paysages sont sauvages et la végétation change souvent. À plusieurs endroits, nous avons de magnifiques vues dégagées sur la vallée. On dépasse un beau moulin, on traverse un passage à niveau, on passe sous un pont en pierre… On franchit même un viaduc !
On apprendra plus tard qu’il s’agit du viaduc de la vallée Parrin, chef d’œuvre de maçonnerie de 80 mètres de haut. Autour de nous, tout est calme et la forêt libère son parfum : on se croirait définitivement en vacances !
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Arrivés au bout du chemin
À l’aller, pendant qu’on pédale, on ne se le dit pas mais on y pense tous : comment faire demi-tour ?
Question à laquelle nous allons vite avoir une réponse car voilà que nous sommes arrivés au bout du chemin. Cela signifie que nous sommes à la moitié de notre aventure, et qu’il faut maintenant que l’on fasse marche arrière ! On nous demande de descendre et nous apercevons enfin cette fameuse solution, elle est là sous nos yeux…
Vous croyez vraiment qu’on allait vous dire comment ils ont fait ? Allez voir de vos propres yeux, ça sera encore mieux !
Avant de reprendre notre parcours dans le sens inverse, l’animateur du vélorail en profite pour nous raconter brièvement l’histoire de cette voie ferrée et comment le projet du vélorail a permis de la rénover.
Bien que nous repartons en sens inverse, le chemin est bien loin du «déjà-vu». Pédaler est devenu plus facile, ce qui a permis de pouvoir contempler les beaux paysages qui nous entourent.
Lors de ces derniers kilomètres, nous avons eu la chance à deux reprises de croiser une petite biche sur les voies. Un moment magique pour les enfants !
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Domaine départemental de Méréville
C’est très simple !
– Règle N° 1 : Evidemment ça se passe en Essonne !
– Règle N° 2 : Un hashtag #EssonneAventure, #EssonneEmotion, #EssonneFrisson, #EssonneCulture, #EssonneNature, #EssonneCréation
– Règle N° 3 : Un 1 texte narratif de 500 mots environ et des photos ou 1 video très courte de 1 à 4 minutes
– Règle N°4 : Nous envoyer votre petite histoire d’Essonne à contact@essonnetourisme.com
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