Dis on fait quoi ce week-end ? Une randonnée ! D’accord, mais où ça ?
En manque d’inspiration et avide de nouveautés, nous avons décidé de tirer au sort notre randonnée. Oui, oui, de la tirer au sort ! Sur une idée folle de Rémi, nous avons sélectionné une quarantaine de gares à proximité de sentiers de randonnées et avons choisi aléatoirement une gare de départ et une gare d’arrivée. Ensuite, nous avons défini notre itinéraire en fonction de ces deux lieux. De Lardy à Egly : voici notre défi du jour.
Une distance de 16,5km pour un temps estimée de 4h15 de marche. De quoi nous occuper pour la journée. Le relief ne nous fait pas peur : 258 mètres de dénivelé positif et 280 mètres de dénivelé négatif seulement, pas de quoi se fouler les mollets !
Equipés de nos plus belles chaussures de rando, de notre sac à dos lesté de 2L d’eau et d’une paire de chaussettes de rechange, nous voilà partis. Vous nous suivez ? Alors rendez-vous à Lardy !
Dès notre sortie de la gare, Rémi s’écrit : « un randonneur aguerri a le ventre rempli ! » : léger détour donc au centre-ville de Lardy pour remplir nos besaces de quelques victuailles.
C’est une fois nos sacs remplis avec notre pique-nique que nous suivons le balisage blanc et rouge du GR1. Ce tracé nous guidera tout le long de notre balade. A droite de la gare, nous empruntons le passage sous terrain pour passer de l’autre côté des voies ferrées. Une côte nous attend pour entrer dans le bois. Progressivement, la route devient chemin et les pourcentages de la pente se font sentir dans nos mollets. Heureusement, le petit détour dans Lardy a permis d’échauffer nos gambettes. Dans les bois, on profite des petits passages boueux (merci beau mois de mai 2021) pour scruter les traces laissées par la faune sauvage. Finalement, nous n’avons distingué que trois types d’individus : le vététiste, le promeneur et le chien. A mon grand soulagement ; je craignais une rencontre avec une harde de sangliers…
Après une demi-heure de marche, la forêt s’ouvre sur un paysage vallonné de champs de colza. Plus loin, la silhouette du village de Torfou joue d’abord à cache-cache avec les arbres et les bosquets.
L’endroit est paisible. Seul le son du vent est perceptible dans nos oreilles. Des sièges sculptés dans un tronc d’arbre nous invitent à profiter encore une fois de l’instant en faisant une courte pause.
Arrivés à Torfou, nous décidons de pique-niquer sur une table posée sur la pelouse devant l’église. Des coassements de batraciens attirent notre attention. Ils viennent de la mare voisine. C’est parti pour une pêche (visuelle) à la grenouille. Décidément, elles se font plus entendre que voir…
Une fois le ventre plein, nous quittons au pas le village pour descendre à travers bois et traverser la N20. On saisit le contraste entre les plateaux briards et beaucerons. Sur le plateau inférieur, celui de la Brie, les signes d’urbanisation sont plus visibles avec les lignes à hautes tensions et la silhouette lointaine des zones d’activités. On passe sous la N20 via un passage souterrain. Le trafic routier intense contraste avec le calme du plateau beauceron. Heureusement très vite, on retrouve un peu de calme en cheminant dans un paysage où se mêlent prairies, parcs à chevaux et habitations.
Notre sentier nous mène dans une nouvelle forêt. Plus obscure. « Ce caractère sombre est dû à la forte présence de hêtres qui se plaisent dans des espaces à faible luminosité » nous informe Rémi. Sous nos pieds s’étalent de petits pavés en pierres. Les vestiges d’une voie romaine peut-être ? Rémi est moins rêveur et évoque une origine plus récente, motivée par la nécessité des gestionnaires des bois de créer des accès pour leur entretien. Moi qui pensais avoir fait une découverte archéologique majeure…
En sortant du bois, nous avons le droit à une vue dégagée sur la vallée de la Renarde et le village de Saint-Sulpice-de-Favières. Au milieu de ce paysage verdoyant, trône fièrement une église monumentale. Ici, nul besoin de remettre l’église au milieu du village, tellement celle-ci est imposante. La grandeur de l’église de style gothique s’explique par la présence ancienne d’un pèlerinage, qui était l’un des plus importants d’Île-de-France. Nous ne manquons pas d’aller faire un petit tour dans l’une des premières églises à être classée Monument historique.
Nous quittons le village après avoir longé l’arboretum de Segrez en remontant dans les bois. L’ambiance forestière diffère du bois précédent. Ici, les rochers et les pins font davantage penser aux forêts landaises et méditerranéennes. On redescend vers Boissy-sous-Saint-Yon, où après un détour par le cimetière pour recharger nos gourdes en eaux, nous traversons des rues pavillonnaires et le centre du bourg sur deux kilomètres.
Après avoir quitté Boissy-Sous-Saint-Yon, on rejoint Égly par un sentier situé à côté d’une petite route à travers un vallon. L’arrivée dans les premiers lotissements d’Égly se fait assez vite. On rejoint sans tarder la gare car il est presque 18 heures, et il est temps de reprendre le train. Tout de même, avec les détours de Rémi, on a vingt kilomètres dans les pattes… Par les fenêtres du train, les panoramas sont bien différents. Nous ne pensions vraiment pas être autant dépaysés à seulement 30 minutes de chez nous !
En savoir plus
Les offres en lien avec la
Petite Histoire
C’est très simple !
– Règle N° 1 : Evidemment ça se passe en Essonne !
– Règle N° 2 : Un hashtag #EssonneAventure, #EssonneEmotion, #EssonneFrisson, #EssonneCulture, #EssonneNature, #EssonneCréation
– Règle N° 3 : Un 1 texte narratif de 500 mots environ et des photos ou 1 video très courte de 1 à 4 minutes
– Règle N°4 : Nous envoyer votre petite histoire d’Essonne à contact@essonnetourisme.com
Suivez le guide ici ←